Comment retrouver joie et énergie avec diverses variantes de jeûne, de quelques heures à quelques jours, pour vivre en pleine santé

 

Le jeûne intermittent est répandu dans les pays anglo-saxons et véhiculé par les medias, car facile à pratiquer pour la plupart des gens. Il s’agit de jeûner peu de temps, de façon discontinue, en respectant une certaine fréquence. Cela nécessite quelques tatonnements pour trouver votre bon rythme, puis ce jeûne devient partie intégrante de votre hygiène de vie, sans efforts.

Le jeûne intermittent, principe des 16/8 : On laisse 16h, chaque jour, entre le dernier repas de la veille et celui d’aujourd’hui. Cela laisse le temps à l’organisme de plus détoxiner, quotidiennement. Exemple : on se passe de petit-déjeuner, on prend un repas à midi et un autre à 20h. Même si cela va à l’encontre des principes de diététique, c’est un rythme qui convient à beaucoup de gens. Si on préfère manger un petit-déjeuner, on décale : repas à 10h, puis à 18h, ou petit-dejeuner vers 8h, et repas vers 16h. Le premier repas doit être plus protéiné que sucré, et si on mange à 20h, ce repas doit être assez léger.  

Le jeûne intermittent, principe 5/2 : On mange “normalement” 5 jours, on jeûne 2 jours, et on répète chaque semaine. Sur ces bases, vous pouvez inventer votre propre rythme : 6/1, 4/3… 

Ce qui compte : rappelez-vous pourquoi vous faites ce jeûne intermittent. Trouvez le rythme qui vous convient, pas celui du voisin. Une fois intégré à votre hygiène de vie, continuez tant que cela vous est utile. Si ce n’est plus le cas, adaptez et changez de rythme !

 

Le jeûne hebdomadaire :  c’est le rythme 6/1. On mange normalement 6 jours, on jeûne 1 journée, de préférence toujours le même jour. Par exemple, vous jeûnez le lundi. Le dimanche soir, prenez un repas léger, soupe ou salade, peu ou pas protéiné, uniquement végétal. Le lundi, jeûnez en buvant de l’eau, éventuellement des tisanes et/ou un jus, plutôt de légumes, frais maison. Le soir, rompez le jeûne par un souper léger comme la veille. Les personnes qui pratiquent ce jeûne mettent généralement environ 3 semaines à l’installer dans leurs habitudes, puis constatent, au bout de 3 mois, qu’il leur est difficile de s’en passer.

Les jeûnes d’une semaine ou plus

Le jeûne d’une semaine est assez facile à vivre pour beaucoup de jeûneurs. Il est préférable de se faire accompagner par quelqu’un d’expérimenté, surtout les premières fois. Précédé d’une période de préparation, et suivi d’une période de reprise alimentaire, le jeûne est hydrique et s’exécute pendant 6, 7 ou  8 jours. Il peut y avoir quelques symptômes physiques désagréables, de courte durée,et/ou des épisodes émotionnels. Le nettoyage et la régénération cellulaire sont déjà bien efficaces en une semaine. Jeûner une semaine peut être répété à une fréquence annuelle, ou deux fois par an, au printemps et à l’automne par exemple. De nombreux témoignages montrent que jeûner trois fois une semaine, avec des jeûnes répartis sur 12 à 18 mois, diminue drastiquement et va parfois jusqu’à éliminer complètement des allergies, de type respiratoire ou de peau notamment.

Prolonger le jeûne après la première semaine est plus délicat et demande souvent d’avoir déjà un peu de pratique. Il arrive souvent qu’on soit si bien en jeûnant, qu’on n’a pas tellement envie de reprendre l’alimentation. Dans ce cas, on peut prolonger d’un jour à l’autre. Il convient d’être attentif aux ressentis et de savoir s’adapter aux demandes de l’organisme.

Les jeûnes de 2 et 3 semaines sont plutôt à visée thérapeutique. Il peut être nécessaire d’ajouter un complément basifiant ou des compléments de vitamines et de minéraux, surtout si vous avez peu d’énergie et présentez un état de grande faiblesse. Pratiquer des jeûnes longs s’adresse plutôt à des jeûneurs expérimentés, ou sous surveillance médicale pour un objectif thérapeutique précis.

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