1. Réfléchir, et vous décider
2. La préparation
3. Le jeûne
4. La reprise alimentaire
5. Et après… mieux manger !
Les 5 étapes du jeûne
La première, très importante, est celle de la décision.
Le jeûne est une démarche personnelle et volontaire. N’obligez pas quelqu’un qui ne le souhaite pas, à jeûner !
En période de réflexion, quand vous êtes rempli de doutes, vous allez vous heurter à des personnes de votre entourage qui ne connaissent pas le jeûne et vont augmenter vos possibles peurs avec les leurs. Le mieux est de prendre conseil auprès de personnes expérimentées en jeûne, ce sont les seules qui savent de quoi elles parlent. Consulter votre médecin est toujours indiqué, même si la plupart des médecins traditionnels ne sont pas formés au jeûne et y sont de fait opposés. L’avis médical est indispensable en cas de pathologie et de prise de médicaments régulière.
Réfléchissez : pourquoi jeûner ? Quelle est votre motivation ? Avez-vous des attentes ? Qu’est-ce qui vous retient ? Savez-vous comment faire ? Qui pourrait vous accompagner dans votre démarche ?
Une fois que vous aurez répondu à ces questions, si jeûner est la bonne réponse, il sera facile d’en prendre la décision. Une fois que vous êtes déterminé, il n’ y a plus qu’à choisir votre forme de jeûne et l’organiser. Quand vous le décidez, jeûner devient simple, demande peu d’efforts et vous comble de bénéfices. Je conseille de tenir un “journal de bord” de votre jeûne dès le début.
Si vous n’êtes pas prêt, pourquoi ne pas envisager d’apprivoiser ce type de démarche en commençant par une détox ?





La deuxième étape est la préparation au jeûne, appelée “descente alimentaire”
Simplifiée à un repas léger la veille d’un jeûne intermittent, pour un jeûne de quelques jours la préparation est l’une des clés d’un jeûne qui se passe avec peu ou pas de symptômes désagréables. Dans ce cas, la durée de la préparation peut être équivalente à la durée du jeûne prévue. Pour un jêune d’une semaine, la préparation se fait sur la semaine précédente.
Arrêtez progressivement la consommation de viandes, alcool, sucreries, sucres ajoutés, et tous excitants tels que thé et café. Puis supprimez aussi produits laitiers, oeufs, poisson. Supprimez les aliments protéinés en général, en commençant par les protéines animales, et en continuant par les protéines végétales, légumineuses, soja, algues, toutes sortes de noix. Deux à trois jours avant le début du jeûne , ne mangez plus que des céréales et des légumes crus et cuits, à volonté, en les assaisonnant d’huile de qualité, d’épices, d’herbes aromatiques. Le dernier jour de descente alimentaire, optez pour une mono-diète de fruits, ou de riz ou de pommes de terre. Buvez plus d’eau, éventuellement des tisanes drainantes.
Selon vos habitudes alimentaires, la préparation installe déjà une détox et amorce une perte de poids. Chez les personnes les plus intoxinées, voire intoxiquées, quelques signes peuvent apparaître : maux de tête, langue chargée, soif, transpiration, sensation de froid, variations du transit, par exemple. C’est souvent le cas des gros mangeurs, gros buveurs, addicts au café, consommateurs de produits animaux… il est alors préférable d’allonger la durée de la préparation de quelques jours, éventuellement la doubler. Si au contraire vous avez déjà une alimentation presque exempte de toxines et comportant beaucoup de végétaux, et que vous jeûnez régulièrement, la préparation sera écourtée.
Une autre clé d’un jeûne facilité : en fin de préparation, c’est selon mon expérience le meilleur moment pour procéder à un nettoyage intestinal. En plaçant ce soin le jour de la mono-diète, il suffit de démarrer le jeûne juste après.
La troisième étape est le jeûne lui-même : ici, jeûne hydrique, préventif.
Pendant le jeûne hydrique, consommez seulement des boissons, environ 2 à 3 litres par jour : de l’eau essentiellement, des tisanes, des jus de fruits ou de légumes fraîchement préparés, des bouillons de légumes filtrés, sans sel. Pas de tabac, drogues ni médicaments. Si vous êtes sous médication régulière, la consultation du médecin prescripteur est impérative pour savoir si vous pouvez diminuer les doses ou arrêter quelques jours, ou pas.
Pendant le jeûne, le corps passe en mode d’ “auto-restauration” et vous ne ressentez pas de faim réelle. Le système digestif est au repos côté assimilation. L’organsime va employer temps et énergie à s’auto-nettoyer, c’est ce qui fait la “magie” de jeûner et apportera des améliorations sensibles à votre santé. Il est conseillé, surtout en cas de symptômes de détox, de procéder à un nouveau nettoyage intestinal, éventuellement léger, pendant le jeûne, ou à la fin.
Des activités douces, comme la marche ou la natation tranquille, en alternance avec des périodes de repos et d’introspection, sont idéales pendant que vous jeûnez. Favorisez des activités de haute qualité, qui vous ressourcent et vous nourrissent émotionnellement et spirituellement. Choisissez un cadre, environnement et personnes, qui vous soutient, à défaut préférez la solitude en nature.




La quatrième étape est la reprise alimentaire
Bien menée, c’est une étape qui prolongera les bienfaits de votre jeûne. La bâcler ou l’effectuer en dépit du bon sens peut contribuer à faire “rater” vos efforts.
Rompre le jeûne se fait souvent en consommant un fruit, si on n’a pas de souci particulier avec le métabolisme du sucre, traditionnellement une pomme, facile à digérer, ou un fruit de saison peu acide. Sur une durée équivalente elle aussi à la durée du jeûne (7 jours de jeûne = 7 jours de reprise), vous réintégrez progressivement les aliments solides, crus et cuits, légumes et fruits, céréales mi-complètes et noix, puis les protéines végétales, ensuite petit à petit les protéines animales si vous en consommez, puis thé, café, pain. La reprise alimentaire, comme la descente, peut être prolongée plus longtemps pour bénéficier d’une détox supplémentaire. Elle peut aussi être commencée par un ou plusieurs jours d’aliments liquides seulement, jus, soupes et tisanes.
C’est le bon moment pour introduire une cure de probiotiques, compléments alimentaires pour ré-ensemencer une meilleure flore intestinale. C’est aussi le bon moment pour vous féliciter d’avoir effectué tout le processus, bravo !
La cinquième étape d’un jeûne, c’est manger !
Au-delà de la reprise, vous allez reprendre vos habitudes alimentaires. C’est le moment idéal pour intégrer des changements réfléchis pour améliorer votre nutrition, si nécessaire.
Si votre alimentation était mauvaise pour votre santé avant votre jeûne, en la reprenant telle quelle, vous reviendrez vite à votre état et votre poids antérieurs, avec un soulagement sur seulement quelques semaines à quelques mois, selon votre état de forme. Si vous voulez progresser et conserver des effets durables sur le long terme, le jeûne est l’occasion de réfléchir et de mettre sur pied un programme, que vous pourrez tenir.
Si votre alimentation était déjà correcte, il n’y a qu’à continuer, en apportant chaque fois que possible des touches d’amélioration très faciles à mettre en oeuvre à ce moment-là. Par exemple manger un peu moins de viande, diminuer la consommation d’alcool ou de café, limiter la consommation de produits laitiers, faire connaissance avec les délicieux plats de lentilles, abandonner les sodas…
Profitez de votre processus de jeûne pour vous intéresser à votre nutrition. Vous jeûnez peut-être quelques jours par an, et vous mangez… tout le reste du temps !


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